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Voyage dans les interstices d’un monde parallèle à celui du capitalisme dominant.

"La décroissance ne propose pas de vivre moins bien, mais mieux, avec moins de biens et plus de liens."

Kenneth Boulding

 

 

« UNE DOUCE REVOLTE » va tenter de décrire, de comprendre et de questionner les démarches qui se développent sous différentes formes et qui visent à une transformation de la société dans ses fondamentaux : l’économie, le politique, la finance et l’action citoyenne. Des démarches qui n’en restent pas à l’indignation mais qui passent à l’action… 

 

Comme une expédition vers de nouveaux mondes, il s’agira d’emmener le spectateur à travers les univers mentaux, réels et spirituels que génère ces autres manières de voir et de vivre. 

 

Nous vivons sans doute la crise globale la plus importante de l’histoire de l’humanité: à la fois écologique, financière, sociale, sanitaire, humaine et démographique.

 

La société moderne a développé pendant ces derniers siècles, un modèle financier, économique, technique et éducatif propre à ses besoins industriels et de consommation. 

 

Les acteurs qui ont été à l’origine de cette société ont été des « pionniers ». Ils ont exploré le monde de la matière pour le maîtriser. Ce modèle a apporté beaucoup de progrès, de mieux-être, mais il a aussi créé des écarts toujours plus grands  entre la majorité pauvre et  les minorités riches. 

 

Faut-il encore rappeler que les 85 personnes les plus riches totalisent l’équivalent de richesse de 3,5 milliards d’individus. 

 

Mais aussi, que 20% des humains s’approprient 86% des ressources naturelles. 

 

Par ailleurs, avec des moyens toujours plus puissants, la société capitaliste industrielle et financière a épuisé en une centaine d’années les ressources physiques et biologiques de la Terre, modifiant profondément et pour longtemps le climat et la biodiversité.

 

Pour de plus en plus de citoyens, la logique du système aujourd’hui est celle du Titanic. 

 

Les leaders mondiaux font ce qu’ils peuvent pour réduire la vitesse à laquelle nous rentrons dans l’iceberg, mais dans leur logique de croissance, c’est impossible. 

 

Pour les tenants d’une autre manière de vivre, les problèmes posés par le modèle actuel ne peuvent trouver de réponse que dans un autre modèle radicalement différent. 

 

D’une société largement développée autour de la “matière” et d’une logique du toujours plus de biens matériels, nous pourrions passer, nous disent les décroissants, à une société qui se développe autour du “vivant » et d’une logique du « moins de biens pour plus de lien ». 

 

Disséminés, minoritaires, de nouvelles économies, de nouveaux modes de production, de nouveaux savoirs, un autre rapport au temps apparaissent. Ils sont porteurs de valeurs nouvelles... 

 

Tous convergent pour montrer que l’aspiration au bonheur ne peut plus faire fi du sens profond qu’il y a à reconnaître les limites écologiques de la planète ni de l’obligation à partager ce que la Terre peut nous offrir, aussi bien avec nos congénères qu’avec les autres espèces vivantes.

 

Si une large majorité de citoyens n’imagine par d’autres modes d’existence que ceux d’une consommation compulsive en réponse aux multiples frustrations d’une vie de travail la plupart du temps aliénante, d’autres modes de vie plus épanouissants, qui prennent acte des limites écologiques et humaines, se développent un peu partout sur la planète... 

 

Et ces nouvelles valeurs se développent via de nouveaux acteurs, de nouveaux territoires intérieurs (neurosciences, spirituels, développement personnel) et extérieurs (les réseaux sociaux, internet, les éco-villages, les villes en transition ...), de nouveaux liens sociaux qui s’établissent, de nouvelles cultures.

 

Plus radicalement encore, pour certains, nous avons pour la première fois la possibilité d’entrer dans une ère d’abondance immatérielle  permettant à l’humain un véritable bonheur à long terme. Si le monde échappe au funeste destin climatologique qu’on lui prédit…

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